Contrairement à son prédécesseur, l'engagement a été tenu : François Hollande avait promis une conférence de presse tous les six mois, c'est fait. Autre promesse tenue : la première année du quinquennat devait poser les bases d'un rétablissement progressif du pays. Les quatre années à venir seront un passage à l'offensive. Voilà à peu près le message qu’a voulu faire passer François Hollande lors de la conférence de presse de ce jeudi 16 mai.
Un an d’actions donc. Le président de la République est revenu sur les nombreuses réformes engagées : sérieux budgétaire, redressement de sa compétitivité. Le gouvernement a aussi entrepris par la négociation, la réforme du marché du travail. Des mesures essentielles qui permettront bientôt la reprise de la croissance. A ce sujet, je veux saluer les efforts du gouvernement mais aussi de tous les Français.
Mais, lors de son discours, François Hollande a surtout regardé vers l’avenir.
Combatif, il déclare «un an II de l’offensive».
Pour cela, François Hollande a d’abord défendu sa volonté «de porter une nouvelle ambition pour l'Europe». Concrètement, il s’agit de mettre en place : l’instauration d’un gouvernement économique, la création d’un plan pour l'insertion des jeunes, la mise en place d’une communauté européenne de l'énergie et initier une nouvelle étape d'intégration.
Le redressement de la France passe par la relance du rêve européen, enjeu majeur pour notre avenir.
«Faire bouger les lignes en Europe» doit permettre d'accélérer le redressement de la France. «La courbe du chômage peut s'inverser d'ici la fin de l'année, mais la bataille ne sera gagnée dans la durée que si la croissance revient». L’objectif, j’en suis persuadé, sera tenu.
Comment ? Par une politique offensive du gouvernement. Celle-ci passe par l’instauration d’un «modèle de performance économique et de responsabilité sociale et environnementale».
D'autres réformes à venir
Par exemple, un plan d'investissement sur dix ans sera mis en place dans quatre secteurs stratégiques : le numérique, la transition énergétique, la santé et les grandes infrastructures de transport.
La réorientation de l'épargne vers l'investissement productif, proposé par François Hollande, constitue un autre levier de croissance.
François Hollande a aussi rappelé que dès 2013, les écoles françaises auraient plus de professeurs, et que la formation des maîtres serait rétablie, via les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation.
D’autres réformes sont à venir : la réforme des retraites, essentiel pour la sauvegarde de notre régime par répartition. Un choc de simplification, notamment dans l’administration, permettra «plus d'initiatives, plus de simplicité, plus d'emplois».
Le président de la République a également proposé l'idée d'une réforme des retraites et s'en explique : «Je refuse de reporter sur les générations à venir le fardeau du financement des retraites».Je veux enfin saluer le président de la République pour son engagement sur le droit de vote des étrangers, puisqu’un texte sera présenté au Parlement après les élections municipales de 2014. Un projet sur lequel je me suis très impliqué, et dont je soutenais l'application dès 2013.
Les attentes des Français sont légitimes. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que l’espoir est de retour. La France a tant d’atouts. Le président l’a dit ce jeudi : «La France n'est pas le problème, la France est la solution».
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