Alexis Bachelay, colombien et engagé pour ma ville

Déjà 4500 logements en 5 ans, un bétonnage sans précédent en cours à Colombes !!

Depuis 5 ans, la commune de Colombes s'est engagée dans un processus de densification urbaine à marche forcée !

Déjà 4500 logements ont été engagés ou programmés soit plus de 80 programmes immobiliers d'envergure ! A 90% des logements libres, à des prix de vente ou des loyers inacessibles pour les Colombiens. Et sans aucune prise en compte de l'écologie, sans aucune concertation, ni consultation des habitants.

De plus en plus d'habitants subissent directement ou indirectement les conséquences de ces chantiers multiples et de cette urbanisation non-maîtrisée : nuisances sonores, circulation bloquée, pavillons expropriés et détruits, espaces verts supprimés... la liste s'allonge de mois en mois !

En quelques années, ce sont près de 10000 habitants qui vont être installés... à l'échelle de notre commune, c'est un séisme démographique sans précédent.

Mais rien n'est définitif. Un collectif citoyen a commencé à alerter les habitants depuis quelques mois. Ceux ci se mobilisent et organisent des débats dans les quartiers de la ville. Jeudi prochain le collectif se réunira dans le secteur Agent Sarre - Hoche.

Intervention au conseil municipal contre le bétonnage méthodique orchestré par la mairie !

Halte au bétonnage de Colombes, explication de vote en conseil municipal février 2018

Halte au bétonnage de Colombes, explication de vote en conseil municipal février 2018

Tribune dans Colombes le Mag : O % de hausse d'impôts, vraiment ?

Depuis le mois de janvier, sur tous les panneaux officiels de la ville, un 0 % s’affiche avec arrogance, alors même que le vote du budget n'a eu lieu que le 22 mars dernier… Que cache cette communication tapageuse autour d'une prétendue non-hausse des impôts ? EN Réalité, un coût élevé pour les habitants, celui d'un affaiblissement sans précédent du service public local, la dégradation des équipements publics et le renchérissement des services rendus aux habitants, quand ils ne sont pas  purement et simplement privatisés :

- Fermeture de la salle de sport de l’Ile Marante, le Centre Municipal de Santé et la Maison pour l’emploi

- Suppression de postes dans les écoles, les centres de loisirs, l’entretien des bâtiments (- 15 % des effectifs en 4 ans, plus de 250 postes supprimés) 

- Privatisation de l’entretien des bâtiments scolaires et probablement bientôt des accueils de loisirs

- Ponction sur le budget des familles avec des hausses tarifaires, des seuils du quotient familial modifiés, des pénalités inutiles, les  activités périscolaires, crèches privatisées etc..

A cela il faut ajouter l'Absence de résultats sur la sécurité, la propreté et le stationnement (sauf le nombre  de PV qui a explosé ainsi que l'amende qui est passée de 17 à 30 euros.

Dans ces conditions, communiquer sur la non-augmentation des impôts est indécent vis-à-vis des familles qui ont subi ces mesures d’imposition indirecte (qui représentent 700 000 euros de plus par an !). Rappelons que 600 000 € c’est l’équivalent d’une augmentation des impôts de près de 2 %.

 

A cela s’ajoutent des choix catastrophiques en matière d’aménagement avec l'objectif de gommer ce qui fait que Colombes est telle que nous l’aimons : riche de sa mixité sociale, de sa diversité urbaine et fonctionnelle. Une ville qui dans son passé récent a refusé de subir le diktat des promoteurs privés, pour protéger ses trésors patrimoniaux, son poumon sa zone pavillonnaire et son habitat social. Ce budget 2018, c’est une ville qui tourne le dos à son identité pour devenir comme d’autres, hyperbétonnée, hyperdensifiée, sans âme !

 

 

Frénésie immobilière à #Colombes ! Que faire ? Compte-rendu de la réunion publique du 21 mars

  Un grand remerciement aux habitants qui sont venus en nombre pour débattre hier soir à l'occasion de la réunion publique organisée autour des questions d'aménagement et de logement. Nous avons alerté les habitants sur ce qui est en train de se passer à Colombes. Nous avons d'emblée indiqué que nous n"étions pas opposés par principe à tous les projets immobiliers. Mais nous avons indiqué que  la méthode brutale, l'absence de concertation et le nombre de programmes immobiliers, qui poussent comme des champignons à Colombes, sont inacceptables. Tous ces projets, il faudrait les conduire en concertation avec les habitants, les inscrire dans une stratégie de développement urbain durable et respectueuse de l'identité de la ville, de son environnement et en phase avec les infrastructures fonctionnelles. Or à ce rythme de constructions, dans 10 à 15 ans c'est 15 000 habitants supplémentaires sur Colombes qui passerait la barre des 100000 habitants !!!

Face aux bulldozers, les habitants se demandent comment agir et bloquer des projets qui ne respectent pas leur environnement ou détruisent des pavillons. Certains habitants ont engagé des démarches judiciaire pour protéger leur bien immobilier et d'autres songent se regrouper pour monter un collectif de défense de Colombes . Pour cela et pour faire remonter les informations sur ce qui se passe dans votre quartier, vous pouvez utiliser l''e-mail  [email protected]
Contrairement à ses dernières déclarations, madame le Maire change le PLU à sa guise pour encourager la densification à outrance.

Pendant la réunion, les habitants découvrent des projets à venir, ainsi la pression pour faire partir le magasin Renault avenue de Valmy et construire à la place de nouveaux logements dans un immeuble de 7 étages...

  Le sujet est tabou pour la municipalité qui ne dit rien, refuse le débat et met en place des écrans de fumée à longueur de communication. Aucun débat non plus sur les collèges surchargés, un nouveau lycée à construire, des crèches insuffisantes , les maternelles, les infrastructures sportives, les espaces verts aussi ....

Aucune réflexion non plus sur les problèmes de circulation et de stationnement déjà aigus et qui ne manqueront pas de s'aggraver notamment au centre ville qui est au bord de la congestion. Les conseils de quartier n'ont pas plus droit au chapitre, il faut dire qu'il y a tellement de projets qu'il faudrait les réunir chaque semaine.

Il est temps de dire stop à ce bétonnage massif et de dénoncer la complicité de la municipalité dans la multiplication anarchique des programmes immobiliers qui approchent la cinquantaine ! Aucune commune du département ne construit autant en si peu de temps !

 

 

 

 

 

 

Colombes est-elle condamnée à un bétonnage massif ? Comme tant d'autres communes !!

Colombes livrée aux promoteurs immobiliers ? Débattons-en le mercredi 21 mars à 20h00 avec le dévoilement de la carte des programmes depuis 2014 !

Mercredi 21 mars, réunion-débat à Colombes à 20h00 au réfectoire de l'école Maintenon. Les élus de l'opposition dévoileront aux habitants la carte des programmes immobiliers initiés depuis 2014 et débattrons avec eux de l'aménagement et du logement à Colombes !

Un sujet extrêmement sensible et important pour l'avenir de la commune.

Rapport développement durable 2017 : un arrière-goût de petits arrangements entre amis à 8250 euros !

 

 

Colombes : un rapport à 8 250 € agite le conseil municipal

Pour son document annuel, l’adjoint au développement durable a fait appel à une société extérieure qui appartient… à une ex-colistière des municipales de 2014.

Apparemment anodine, c’est pourtant la première délibération qui a mis le feu aux poudres, jeudi soir, au conseil municipal de Colombes : « Rapport 2017 sur la situation en matière de développement durable de la ville de Colombes ». Présenté par l’adjoint centriste Samuel Métias, ce document liste chaque année les actions vertes de la ville. Le genre de présentations pendant lesquelles on entend habituellement les mouches voler.

Mais à peine le dernier mot prononcé, quatre opposants lèvent la main pour prendre la parole. Après l’ancien maire (PS aujourd'hui LREM), Philippe Sarre, c’est Aïssa Ben Braham qui prend la parole. « J’avoue être consterné par ce document, annonce le conseiller (PCF). Pensiez-vous vraiment que nous n’allions pas le comparer à celui de l’année dernière ? Il y a une quinzaine de pages identiques. Même votre édito est à 90 % identique ! »

« Vous vous êtes fait refourguer le même document que l’an dernier pour 8 000 € ! »

Mais c’est Alexis Bachelay (PS) qui aura l’intervention la plus incisive. « J’ai cherché à comprendre pourquoi ce choix d’externaliser le document alors que les services s’en chargeaient très bien. C’est une dépense de 8 250 € pour un contrat sur trois ans avec la société E-Médiaservices ».

La maire (LR), Nicole Gouéta, l’interrompt : « Déjà l’année dernière ! » Alexis Bachelay rétorque : « Alors vous vous êtes fait refourguer le même document que l’an dernier pour 8 000 € ! Avez-vous fait faire plusieurs devis ? On pourrait s’interroger sur d’éventuels soupçons de favoritisme dans la mesure où à la tête d’E-Médiaservices, on trouve des colistiers de M. Métias. »

« Les devis ont été faits, le marché est dans les règles. »

Selon le site d’informations légales des entreprises Societe.com, E-Mediaservices est dirigée par Stéphanie Thabart, qui a pris la suite de Stéphane Thabart. La première était en quatrième position sur la liste de Samuel Métias au premier tour des municipales de 2014. Le second en 37^e position. Au second tour, ni l’un ni l’autre ne figuraient sur la liste de fusion de Nicole Gouéta, dans laquelle Samuel Métias avait obtenu trois sièges.

Samuel Métias présente le fond avant d’aborder le coût et le contexte de l’externalisation du document. « Mon premier réflexe a été de solliciter les services de la ville mais ils n’étaient pas capables de développer un axe pédagogique fort pour faire passer notre message. Les devis ont été faits, le marché est dans les règles. Oui, il se trouve que je connais cette personne, comme je connais beaucoup de commerçants dans cette ville. Et 2 700 € (NDLR : le coût du contrat sur un an), ce n’est pas cher. Si vous connaissez d’autres entreprises, adressez les moi ! »