Alexis Bachelay, colombien et engagé pour ma ville

Un nouveau départ pour le Grand Paris des transports

Cet après-midi à Noisy-Champs, Jean-Marc AYRAULT a présenté les décisions du gouvernement pour la réalisation d’un Grand Paris des transports.

Le gouvernement a pris la mesure de l’urgence sociale et des enjeux économiques très importants liés aux transports du quotidien. Les annonces du Premier ministre clarifient et précisent les questions essentielles qui étaient posées depuis plusieurs mois :

-          Fusion du plan de mobilisation régional et du projet Grand Paris Express avec un seul schéma d’amélioration du réseau existant et la création de nouvelles lignes de métro : le nouveau Grand Paris ; l’accord historique du 26 janvier 2011 est conforté et enrichi ;

-          Les projets font l’objet d’un véritable calendrier opérationnel intégrant trois objectifs : amélioration à court terme du service offert, modernisation et extension du réseau existant (RER E, ligne 11 et 14, tramways), création de nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) ;

-          Le financement de l’intégralité du nouveau Grand Paris est assuré :

• Pour l’amélioration des transports du quotidien (2013-2017) par une contribution exceptionnelle de la Société du Grand Paris et par la mobilisation des engagements financiers de l’Etat, de la Région et des collectivités territoriales
• Pour les nouvelles lignes (2013-2030), la Société du Grand Paris percevra l’intégralité des recettes des taxes qui lui sont déjà affectées, le moment venu des recettes fiscales seront affectées à la SGP pour lui permettre d’augmenter sa capacité de remboursement d’emprunt. Si nécessaire l’Etat apportera un soutien budgétaire à la SGP à hauteur de 1 milliard d’euros (à compter de 2015)

 Je me félicite de ces annonces qui vont totalement dans le sens du travail que nous menons depuis plusieurs mois avec Cécile DUFLOT, ministre en charge de ce dossier, avec des parlementaires, avec des élus locaux, avec la Région, avec les décideurs économique pour obtenir un effort sans précédent d’investissement pour les transports en Ile-de-France.

Le réseau se fera donc dans sa totalité, par une programmation continue avec une mise en service des principaux projets à l’horizon 2030, ce qui répond aux attentes des franciliens et aux besoins des territoires.

Retrouvez ici le discours du Premier ministre

 

Le nouveau Grand Paris - 2013-2030 :

 

Prolongation du T1 - la mobilisation des élus

Le discours du 6 mars : une étape historique pour l’avenir de la métropole de Paris

Lorsqu’il nous a reçu le 31 janvier dernier, le Premier ministre nous a informé de la tenue prochaine d’un grand discours sur l'avenir de la région capitale. Aussi, je me félicite de la décision du Premier ministre : le 6 mars prochain, Jean-Marc Ayrault doit en effet prononcer un discours sur le Grand Paris Express (GPE), les transports et la gouvernance en Ile-de-France à la cité Descartes à Noisy-Champs

Pour assister à ce discours, il a invité plus de 700 élus et responsables économiques de la région Île-de-France. Le choix du lieu est symbolique puisque le premier tronçon du GPE doit relier, dès 2020, le Pont-de-Sèvres à Noisy-Champs (sud de la ligne Rouge). Cette décision est également la preuve que les Franciliens sont pleinement associés aux projets de modernisation des transports dans la région. De ce fait, le Premier ministre a su mesurer nos attentes, celles des Franciliens.

Ce projet global sur l’ensemble de la région Île-de-France marquera une nouvelle étape historique dans le développement des transports collectifs, préfigurant la mise en oeuvre d'une gouvernance pour la métropole de Paris. Ce projet devra aussi permettre d’améliorer l’efficacité de la production de logements, question cruciale du Grand Paris.

En tant que député et co-rapporteur de la mission d’information sur le projet de loi Grand Paris, j’assisterai mercredi à ce discours important. Beaucoup, comme moi, le considèrent déjà comme "l'étape historique du 6 mars".

Le 6 mars prochain, le Premier Ministre annoncera des décisions capitales pour l'avenir de l'Île-de-France

Je vous recommande la lecture de cet article de l'association Grand Paris qui résume parfaitement les enjeux du Grand Paris, en lien avec les annonces du Premier ministre le 6 mars prochain. Le JDD publie également un article bien documenté aujourd'hui. Malgré un contexte budgétaire difficile, je fais partie de celles et ceux qui, au sein de la majorité et au delà, engagent le gouvernement à maintenir une grande ambition pour la Région capitale. Plusieurs mois de travail ont permis de faire bouger les lignes et nous attendons avec confiance les décisions du Premier ministre qui a été à notre écoute.

LE GRAND PARIS, MARQUEUR DE LA VISION DU GOUVERNEMENT POUR L’ILE-DE-FRANCE

03/02/2013 · par iaction · dans Aménagement, Grand Paris, Paris Métropole, Transports

Quelle ambition pour l’Ile-de-France, première région française ? C’est à cette question que Jean-Marc Ayrault répondra mercredi en annonçant sa vision du Grand Paris, articulée autour des transports dont le futur métro automatique. Symboliquement, le Premier ministre annoncera ses arbitrages sur le financement du Grand Paris Express, sa mise en chantier, et la modernisation des transports du quotidien en grande banlieue, à l’université de Marne-le-Vallée (Seine-et Marne).

Tous les arbitrages n’étaient pas encore pris à l’orée du week-end, mais l’ombre d’un report généralisé du projet s’est éloignée, scénario catastrophe qui aurait déclenché l’ire des élus et des 7 millions de Franciliens usagers de transports en commun saturés.
En effet, le « redimensionnement » de certains tronçons, autrement dit le fait d’y mettre des trains plus courts parfois en surface et non plus forcément enterrés, est prévu: il permet d’économiser 3 milliards sur un projet qui avait explosé à 30 milliards (10 mds de plus que prévu par le précédent gouvernement) mais posait un problème juridique.
Consulté, le Conseil d’Etat a rendu son avis jeudi et levé l’hypothèque: les modifications auxquelles songe le gouvernement ne l’obligeraient ni à modifier la loi Grand Paris, et donc à repasser devant le Parlement, ni à relancer tout le processus de consultation publique, selon des sources ministérielles.
Lundi matin, Cécile Duflot, la ministre en charge du dossier, et Jean-Marc Ayrault se retrouveront pour peaufiner le dossier. Les derniers arbitrages devraient être ensuite rendus.
Car il va falloir trancher entre les scénarii possibles. « On sait que plusieurs choix sont techniquement possibles, juridiquement accessibles et économiquement intéressants mais il faut les regarder de près », explique un proche du dossier.
Par exemple, abaisser de 120 à 90 m la longueur des quais de la rocade principale permettrait d’économiser un milliard d’euros, conservant un réseau capable d’encaisser l’augmentation de trafic prévue à long terme pour quasiment toute la boucle sauf quelques gares dans les Hauts-de-Seine.
Pour les financements, plusieurs recettes sont aussi possibles avec des dosages différents de taxes à déplafonner, de nouvelles taxes à créer, d’emprunt (durée, modulations, structure, etc..).
Les élus franciliens de tous bords, craignant que le gouvernement ne renonce à ce projet qu’ils ont vendu à leurs populations, ont aussi fait assaut d’imagination.
Le président PS de la région, Jean-Paul Huchon, a listé tout ce qui pourrait être mis dans le « plan de mobilisation »: rénovation des RER, prolongation de lignes, nouveaux tramways, etc. Et chiffré le tout à 7 milliards sur le quinquennat.
Jean-Paul Huchon et Cécile Duflot, qui avait été une farouche opposante au projet quand elle était patronne des Verts à la région, se sont attelés à déminer le chemin de Matignon.
Ministère et Région ont ainsi présenté 2030 comme l’ »horizon crédible » d’achèvement du réseau (contre 2025 dans la loi), tout en soutenant l’idée de mener de front la modernisation de l’ancien avec la construction du nouveau, si possible en plusieurs endroits en même temps, pour éviter l’effet désastreux d’avoir des territoires gagnants et des perdants.
Avec ses 200 km de voies et ses 72 nouvelles gares, le Grand Paris Express avait aussi de quoi rapprocher les deux personnalités: il doit générer la création de logements (attribut du ministère de Mme Duflot) dans une région en pénurie et entraîner de l’activité économique (compétence dont les régions pourraient devenir chef de file dans l’acte III de la décentralisation).
Ce projet d’aménagement du territoire peut aussi être présenté comme un moteur de croissance, en cette période de mauvaises nouvelles sur la croissance et le chômage.
« Ce sont entre 120.000 et 150.000 emplois qui y sont liés », des emplois non délocalisables, estime Jean-Paul Huchon qui veut croire que le gouvernement fera « un exemple de keynésianisme utile » et « sera au rendez-vous du volontarisme ».

Bus 378 - la fréquence améliorée

Lettre ouverte à mes collègues UMP à propos du Grand Paris express

Tournons le dos aux postures et œuvrons pour la réalisation de ce projet d’intérêt national !

 

Trois semaines après le courrier du groupe Socialiste Républicain et Citoyen au Premier ministre, je ne peux que me féliciter que 50 collègues parlementaires franciliens de l’UMP adoptent une position plus constructive pour aider à la réalisation du projet du Grand Paris express.

Néanmoins, je tiens à leur rappeler une vérité et à lever un malentendu.

- La vérité, c’est que délai envisagé initialement d’une mise en service des lignes à l’horizon de 2025 ne pouvait être tenu, à cause des failles du projet initial : un financement insuffisant pour un projet sous-évalué, comme l’avait révélé le rapport  Auzannet.

- Le malentendu concerne la question du déplafonnement de la taxe sur les bureaux. Il s’agit là d’une mesure essentielle, visant à conforter le modèle économique de la Société du Grand Paris (SGP), et qui permettra de financer le projet du Grand Paris. A ce sujet, l’UMP confond déplafonnement technique de cette taxe assorti d’une affectation complète des recettes à la SGP, avec une hausse de la taxe sur les bureaux que nous n’avons jamais évoqué.

Par ailleurs, il est surprenant que les députés UMP franciliens s’opposent à certaines préconisations de Monsieur Gilles Carrez. Je m’étonne également que le Président de la Commission des Finances, Gilles Carrez, n’ait pas été associé à cet appel.

En revanche, je me félicite que le groupe UMP nous rejoigne sur certaines propositions, comme la réalisation de l’intégralité du schéma issu de l’accord Etat-Région Ile-de-France signé le 26 janvier 2011. Je veux aussi rappeler la nécessité d’engager le plan de mobilisation qui représente un élément essentiel dans l’amélioration des transports du quotidien. Notons aussi les propositions de nouvelles taxes admises par les parlementaires UMP qui rejoignent ainsi les préconisations que nous avions élaborées dans notre courrier au Premier ministre.

Chers collègues, encore un effort, tournons définitivement le dos aux postures pour œuvrer ensemble à la réalisation de ce projet d’intérêt national !

La fréquence de passage des bus améliorée sur la ligne 378

Dès le 18 mars les bus se succéderont toutes les 4 minutes entre la place Victor Bash et Les Courtilles

 

Suite à mon courrier envoyé par moi même, Philippe Sarre, maire de Colombes et Bernard Lucas, conseiller général du Canton Nord-Ouest de Colombes, à monsieur Pierre Mongin, PDG de la RATP, le Syndicat des Transports d’Île-de-France (Stif) a voté le 13 février dernier une amélioration de la qualité de services de la ligne de bus 378 qui prendra effet dès le 18 mars prochain.

 

En heures de pointe, la fréquence de passage des bus est portée à 4 minutes entre la place Victor Basch (Colombes) et Les Courtilles (Asnières) et à 8 minutes entre Nanterre Ville et Victor Basch. En heures creuses, la fréquence est portée sur l’ensemble de la ligne à 8-9 minutes.

 

L’amélioration de la qualité de service mise en œuvre par la RATP et le Stif devrait permettre d’améliorer grandement le confort des usagers. En effet, ès l’ouverture de la ligne du tramway T2, et suite à la suppression de plusieurs lignes empruntant la rue Gabriel Péri à Colombes, les usagers ont dû souffrir d’une importante saturation de la ligne 378.

 

Selon Philippe Sarre, maire de Colombes, « Nous nous félicitons que le Stif et la RATP aient rapidement réagi à cette situation intenable pour les usagers. Nous resterons évidemment vigilanst quant à l’évolution de la situation sur cette ligne ».

Rencontre avec Cécile Duflot

Avec mes collègues Franciliens, nous continuons à défendre nos propositions pour la réalisation du métro automatique Grand Paris Express.

Hier après-midi, nous avons rencontré Cécile Duflot, Ministre en charge de ce dossier au sein du gouvernement.

Ce métro changera la vie de millions de franciliens d'ici quelques années. Je le rappelle, il concerne directement les habitants de la circonscription avec deux Gares à Gennevillliers pour la ligne rouge (Grésillons et Agnettes) et une gare à Colombes pour la ligne orange. Pour les transports, nous mouillons notre maillot !

 

Une interview paru sur ce sujet dans l'Echo de l'Ile de France :

Dépêche AFP : Le gouvernement réalisera "l'ensemble" du Grand Paris Express (Bartolone)

PARIS, 11 fév 2013 (AFP) - 19h58 heure de Paris - Le gouvernement réalisera "l'ensemble" du schéma du Grand Paris Express, le futur métro automatique en rocade en région Ile-de-France, et "pérennisera" les financements, ont assuré lundi Claude Bartolone et Alexis Bachelay, après avoir été reçus par le Premier ministre. Une délégation d'une dizaine de députés PS, de tous les départements de la région, menée par le président de l'Assemblée et député de Seine-Saint-Denis ainsi que le député des Hauts-de-Seine ont obtenu des assurances de Jean-Marc Ayrault. Ce dernier peaufine les arbitrages qu'il doit annoncer "début mars", a dit à l'AFP M. Bachelay, co-rapporteur de la mission de suivi de la loi sur le Grand Paris. Ce rendez-vous à Matignon fait suite à l'élaboration de propositions de consensus par le groupe PS sur le Grand Paris, transmises il y a dix jours au chef du gouvernement. M. Ayrault "a confirmé le soutien du gouvernement au projet du Grand Paris Express. Le modèle de financement de la Société du Grand Paris (SGP, maître d'ouvrage) sera pérennisé, lui assurant une garantie de ressources sur le long terme, et sa capacité à emprunter pour financer l'investissement", s'est réjoui M. Bartolone. "L'ensemble du schéma adopté en janvier 2011 est préservé", a-t-il souligné dans un communiqué. "L'inscription de la SGP, sous l'autorité régulatrice du Stif est envisagée pour simplifier la gouvernance des transports dans la région, mais elle nécessitera de modifier la loi sur le Grand Paris votée en 2010", a poursuivi M. Bartolone. Autre bonne raison de retoucher cette loi: la probable révision de la durée d'amortissement du projet, 35 ans actuellement. C'est "une piste sérieuse" pour le Premier ministre, a rapporté M. Bachelay. Le député du Nord des Hauts-de-Seine plaide aussi pour que "l'Etat donne à la SGP des garanties pour emprunter", ce qui pourrait prendre la forme d'un "engagement d'une dotation pluriannuelle par exemple 2015-2025", inscrit dans cette même loi. En revanche, alors que des parlementaires de gauche comme de droite ont proposé la création de nouvelles taxes pour financer le projet, M. Ayrault serait "réservé" et semblerait "plutôt" pencher "pour travailler sur les taxes existantes" à savoir un déplafonnement de la taxe sur les bureaux, par exemple. Selon M. Bachelay, le Premier ministre "prend le temps de consulter" car il souhaite avoir "une vision globale", tant sur les transports (GPE mais aussi Plan de mobilisation pour les transports du quotidien et réforme ferroviaire), que sur la gouvernance de la métropole qui l'"inquiète", que sur les enjeux de développement économique et de cohésion sociale

Grand Paris - article du Parisien