J’ai appris avec une immense tristesse la disparition du grand résistant Raymond Aubrac.
Dans les périodes les plus sombres de l’histoire de notre pays, il fut, avec Lucie Aubrac dont nous célébrons en juin le centième anniversaire de la naissance, parmi ces justes qui trouvèrent, en eux-mêmes et au creuset des valeurs universelles que porte notre République, la force de résister à la barbarie nazie.
Raymond Aubrac poursuivait avec modestie et ferveur la volonté d’alerter les jeunes générations qu’il rencontrait régulièrement.
C’était sa leçon de vie, une manière pour lui de dire qu’il y a toujours un chemin là où brille la flamme des indignations justes, là où s’exprime une espérance.
Sa disparition suscite dans le pays une immense tristesse. Je veux dire l’émotion et l’honneur qui ont été les miens de le rencontrer, le 15 mars dernier, jour anniversaire de l’adoption du programme du Conseil National de la Résistance.
François Hollande, candidat à la présidence de la République
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