Le mardi 27 mars à 18h30, aux Terrasses de l’Arche, aura lieu la cérémonie qui rendra hommage aux huit élus de Nanterre assassinés le 27 mars 2002 lors d’une séance du conseil municipal.
Au cours de cette cérémonie seront inaugurées les huit allées des Terrasses de l’Arche qui porteront les noms des élus assassinés lors de cette terrible nuit : Louiza Benakli, Christian Bouthier, Jacotte Duplenne, Monique Leroy-Sauter, Olivier Mazzotti, Valérie Méot, Michel Raoult et Pascal Sternberg. Nous n'oublions pas non plus les 17 élus et fonctionnaires blessés dans leur chair par un fou armé.
Nous pourrons tous nous associer à l’hommage en déposant des veilleuses au pied des plaques qui seront dévoilées.
De nombreuses personnalités ont annoncé leur présence à cette cérémonie, parmi lesquelles Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, qui représentera le gouvernement, ainsi que Lionel Jospin, ancien Premier ministre, Charles Pasqua, ancien président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Jean-Paul Huchon, président du Conseil Régional d’Ile-de-France, de nombreux élus de communes voisines, du Département et de la Région. Philippe Sarre, Maire de Colombes et Bernard Lucas, conseiller général seront présents.
J'ai vécu cet évènement de très près, car je travaille depuis de nombreuses années à la ville de Nanterre. J'étais présent au début de ce funeste conseil municipal, que j'ai quitté aux alentours de 22h00. Dès le lendemain matin, je découvrai avec effroi les conséquences affreuses de cette agression contre des femmes et des hommes qui représentaient la République. Je garde une vive émotion de ces moments douloureux. Je repense souvent à ces circonstances dramatiques, qui nous rappellent combien la vie est précieuse et fragile à la fois.
Je repense à toutes les victimes de ce drame, les élus disparus, les agents communaux et les familles. Ceux qui étaient-là le 27 mars 2002, avaient fait le choix de s'engager au service de l'intérêt général. Quelques jours plus tard, lors d"'une cérémonie, des milliers de Nanterriens et de citoyens avaient partagé cette émotion. 10 ans après, je veux leur dire que nous ne les oublierons pas.
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